En ce lundi de Pentecôte, rappelons le bilan piteux de la « journée de solidarité » inventée par le Premier ministre Raffarin pour ponctionner les salariés sous prétexte de prendre soin des personnes âgées.
Sept ans après, force est de constater que nos aînés ne sont pas mieux lotis qu’en 2003.
Pire, cette année, les ressources de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) sont siphonnées par l’assurance maladie à hauteur de 100 millions d’euros.
Le gouvernement organise lui-même l’assèchement des moyens disponibles pour la prise en charge de l’autonomie.
Pour financer son « grand chantier de la dépendance », dont il ne sortira probablement que quelques mesures symboliques en 2012, Roselyne Bachelot a réouvert la piste d’une seconde « journée de solidarité » aussi inefficace et inadaptée que la première.
Le Parti socialiste propose une approche globale de la compensation de la perte d’autonomie tout au long de la vie et de l’adaptation de la société au vieillissement de la population. C’est dans le cadre de cette approche que pourra être mise en œuvre une politique avec un financement juste, intergénérationnel et solidaire des incapacités.
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