Les socialistes dénoncent cette politique de restriction des moyens qui se traduit concrètement par le non accueil de certains patients. Alors que s'annonce la suppression de 3 à 4000 postes sur la période 2010-2014, cette crise démontre une fois de plus les effets pervers de la tarification à l’activité et de la volonté d'aligner le secteur public sur le secteur privé, alors que leurs contraintes ne sont pas les
mêmes.

Les personnels hospitaliers n'ont pas besoin de la compassion de leur ministre ou des visites de courtoisie du Président de la République. Ils ont besoin de moyens leur permettant d'exercer leur mission avec la qualité et la réactivité nécessaires, là où des vies sont en jeu.