dimanche 20 décembre 2009

A lire dans MODERGNAT de DECEMBRE 2009

Bientôt 9 années d’un pouvoir sans partage pour Monsieur Duglery.

La vérité des chiffres est implacable et Monsieur Duglery est rattrapé par la réalité.

Certes, le Maire de Montluçon n’est pas comptable de la crise mondiale mais il est redevable de ses discours et de ses annonces !

Le débat sur l’augmentation du chômage, qu’il minimise à outrance, nous oppose.

Les chômeurs de la zone d’emploi qu’il prétend vouloir représenter aux prochaines élections régionales ne semblent pas l’intéresser pas puisqu’il nous menace de procès quand nous nous en faisons l’écho. Au-delà des chiffres, la misère, la paupérisation, la crainte du lendemain ...

L’ironie pourrait nous faire parler de la pyrolyse du pneu, du pôle Magnésium, du Motor Park … autant de promesses électorales qui devaient générer des centaines d’emplois !

La responsabilité nous amène à parler de désindustrialisation : Sotralem, Aréofeu, Soderep Ecans, Brea … autant d’entreprises disparues ou en grande difficulté.

La réalité en septembre 2009, c’est près de 30% de chômeurs en plus sur en un an sur la zone d’emploi, avec les moins de 26 ans qui payent le plus lourd tribu (+36,7%).

Et Montluçon a perdu près de 3 000 habitants en 10 ans.

Redevable de ses discours et de son inaptitude à inscrire Montluçon dans un projet structurant pour l’avenir, Monsieur Duglery s’autoproclame responsable de tout mais irresponsable voire étranger à tout quand il est en difficulté.

Par exemple, il s’estime responsable de la restructuration du service d’oncologie de l’hôpital de Montluçon mais étranger à la situation financière du Centre Hospitalier, à la destruction organisée du service des urgences, de la psychiatrie, et du service d’orthopédie !

La seule certitude que nous ayons à ce jour pour nos concitoyens, c’est qu’il va falloir malheureusement payer l’addition, payer pour financer les choix d’investissement qui n’ont pas permis d’enrayer le déclin de notre Cité mais qui ont servi l’image du Maire.

Dépenser sans compter en laissant se dégrader les conditions de vie des montluçonnais caractérise hélas sa politique: on a fait de Montluçon un laboratoire du sarkozysme, alors qu’il nous faut répondre aux besoins de la population et préparer l’avenir.

Derrière les discours et les effets d’annonce, la réalité est là : nous sommes face à une reconversion industrielle ratée, sans implantation de nouvelles activités, à des investissements coûteux qui n’ont pas apporté de développement économique et n’ont pas permis d’attirer de nouvelles populations, face à une paupérisation des habitants.

Les propos du marchand de rêve ont fait long feu : les montluçonnais ne sont pas dupes, ce sont eux qui peinent et subissent de plein fouet les effets de la crise.

Et dans le même temps, l’opposition n’est pas respectée, ses propositions balayées d’un revers de main, ses élus invectivés ou menacés lorsqu’ils énoncent des vérités pas toujours bonnes à entendre par le Maire.

Frédéric KOTT

2 commentaires:

grognon a dit…

Ce sont des information à faire savoir dans le reste de l'Auvergne où notre maire n'apparaît pas sous son vrai jour, et où le postulant à la place de Souchon tenterait les auvergnats comme les montluçonnais en 2001.

Anonyme a dit…

Très bien mais qui lit Modergnat ? Le maire probablement. Il va pas être content....

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