Les mots et les formules se sont multipliés, souvent avec humour et talent pour dénoncer une ascension scandaleuse et une mainmise insupportable du clan présidentiel sur les choix à venir pour l’Ile de France.
Mais derrière la manoeuvre sarkozienne et le penchant du jeune homme, si tôt déjà pour les affaires, se trouve un poison encore plus dangereux qui laissera des traces. Combien de mois, d’années encore les profs entendront leurs élèves souffler «ah ça c’est sûr, j’suis pas le fils de Sarkozy», combien de jeunes au chômage vont pester contre «ces politiques qui casent leur fils pendant que d’autres galèrent».
Nous n’avons pas cru aux discours de Nicolas Sarkozy père quand il déclarait "Comment peut-on parler de République quand la réussite scolaire et l’avenir professionnel dépendent non de l’intelligence, non du courage, non de l’ardeur au travail, non du mérite mais d’abord du milieu social d’où l’on vient, du quartier où l’on habite, du nom que l’on porte, de la couleur de sa peau ?"
"Le plus grand danger qui menace notre modèle républicain, c’est que la République devienne une idéologie désincarnée."
"L’égalité des chances : c’est la priorité d’aujourd’hui.»
Mais nous imaginons que certains ont eu envie d’y croire.
Encore un espoir déçu, un ressort de l’avenir cassé. C’est le pire !
1 commentaire:
Bonjour,
Le monarche NIcolas 1° est bousculé par brutus son dauphin le prince Jean qui clame haut et fort (trop fort même) par son droit du sang le trône pour régner sur la principauté de l'EPAD. Pauvre Nicolas comme quelques uns de ses semblables celui-ci risque d'être enpoisonné ou pire encore poignardé par son requin (heu pardon dauphin) de fils (qui n'en est pas à son coup d'essai. Souvenez-vous le petit Martinon. Flipper n'en a fait qu'une bouchée en le "défendant à mort!"). NS le dit si souvent "Vous savez, j'n'ai pas un métier facile Mme Chabot". Hé bien il est temps d'en changer!
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