Cette crise est le révélateur de la faillite d’un système global, et localement, de trente années de politiques d’accompagnement de la désindustrialisation. Notre bassin a raté sa reconversion.
A notre niveau local, il ne faut pas se contenter d’invoquer la crise, il est nécessaire et possible d’agir.
Ø Nous exprimons notre totale solidarité avec les salariés touchés : Brealu, Diamecans, Forecreu et tant d’autres. Nous étions à leurs côtés lors de la manifestation du 29 janvier, et il est nécessaire, aux côtés des syndicats, de maintenir le mouvement social mobilisé.
Ø Nous avons demandé que chaque commission muncipale, chaque organisme para municipal établisse un diagnostic précis des conséquences de cette crise, pour mettre en œuvre des solutions de soutien à court terme pour nos concitoyens nouvellement en difficulté et qui échappent aux mesures traditionnelles d’accompagnement social.
Ø Il est urgent d’établir des politiques nouvelles pour le moyen terme, avec un investissement massif dans les économies d'énergie, les transports propres, les énergies renouvelables, afin de diminuer la facture de chauffage et de déplacement des montluçonnais et de créer des emplois locaux.
Ø Il est urgent de voir la réalité en face, de réorienter les investissements vers la priorité d’aujourd’hui et de demain : créer de nouvelles activités dans des secteurs à l’abri des aléas de la mondialisation et attirer de nouvelles populations.
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