La seule réponse qu'a trouvée l'UMP au mouvement social du 29 janvier est une nouvelle restriction du droit de grève. Suivant l'appel de son porte-parole M. Lefèvre de "taper les grévistes à la caisse", le rapport Mariton préconise d'augmenter les retenues financières des salariés grévistes, sans rapport avec le nombre d'heures de grève effectives.
Ce dispositif que le groupe UMP souhaite encore durcir n'est rien d'autre que la création d'une taxe sur le droit de grève qui vise à empêcher les salariés d'exercer un droit essentiel garanti par la Constitution. Nous demandons au président de la République de renoncer à ce projet qui aura pour seul effet de bloquer le dialogue social et d'enfoncer le pays dans une logique d'affrontement.
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