vendredi 27 février 2009

L'évolution du chômage à Montluçon


Commentaires: graphique établi d'après les données Direction Départementale du Travail. La ligne violette indique le nombre de chômeurs à l'arrivée aux affaires de Duglery (3891chômeurs). La courbe verte montre les fluctuations du nombre de demandeurs d'emploi. On voit facilement que la période où le nombre de chômeurs a été inférieure à 3891 correspond à une période très limitée dans le temps.
Monsieur Duglery aurait-il délibérément caché et transformé la vérité ?

Propos ignobles dans MNV

Dans son éditorial du dernier Montluçon Notre Ville, le Maire de Montluçon n'hésite pas à citer Goebbels pour clouer au pilori ses opposants et ses détracteurs.

Le respect de l'opposition, des associations citoyennes et de la presse est l'une des garanties de l'existence d'une démocratie vivante.
Le Parti Socialiste demande à la Municipalité de cesser immédiatement de telles dérives, qui renvoient aux périodes les plus sombres de l'histoire de notre Pays, et de revenir immédiatement à des pratiques plus conformes à la tradition républicaine.

jeudi 26 février 2009

Tous dans la rue le 19 mars !

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Appel des organisations syndicales CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
 
La forte mobilisation du 29 janvier a conduit le président de la République à annoncer à l’occasion de la rencontre avec les partenaires sociaux, le 18 février, une légère inflexion sociale à son plan de relance.
En réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales, des mesures sont annoncées, des processus de concertation sont proposés sur le partage de la valeur ajoutée et des profits, un fonds d’investissement social est programmé.
 
Les organisations syndicales considèrent que les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale. Par ailleurs le Président a refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires …
A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités. La crise nécessite des réponses d’une toute autre portée. Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés.
La recrudescence des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, contribuent à amplifier la récession et pèsent lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.
 
Tout ceci conduit les organisations syndicales à poursuivre la mobilisation. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels. Elles confirment la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays.
En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à faire entendre au gouvernement comme aux responsables patronaux et employeurs leurs revendications :
  - défendre l’emploi privé et public ;
 - lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
 - exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
 - défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité.
 
Elles expriment leur solidarité et leur soutien aux salariés des DOM et à leurs organisations syndicales et appellent gouvernement et patronat à répondre positivement aux revendications posées.

mardi 24 février 2009

Benoît HAMON invité des socialistes de la circonscription


Benoît HAMON, porte-parole du PS, sera l'invité des socialistes de la circonscription, lors d'une réunion publique qui aura lieu le Vendredi 13 mars à 20 H 30 à la salle des Fêtes de Prémilhat.

La croissance verte, une des solutions concrètes pour sortir de la crise







Véhicule électrique, premier lycée Kyoto « 100 % énergies propres » d'Europe, maison bois à 80 000 euros : ces actions ont été engagées par la Région Poitou-Charentes au bénéfice des foyers, des entreprises, de l'emploi de demain. 

Et, pour aller plus loin, le 27 février, la Région Poitou-Charentes lance avec la Banque Européenne d'Investissement le premier plan européen de cette ampleur en faveur du développement de l'énergie solaire par les collectivités, les entreprises et les associations qui s'engagent.

Ce plan énergie solaire  vise à développer la production décentralisée d'électricité avec des panneaux photovoltaïques. 

Deux chiffres disent son poids pour la Région Poitou-Charentes: 400 millions d'euros d'investissements sur le territoire régional, avec des outils financiers à faible coût, et 1000 emplois à la clé.

lundi 23 février 2009

Finances locales : le choix de la dette !

Elle  a cru de plus de 6,2 millions d’euros (+ 13.28%) depuis 2001. 

Par ailleurs, les conditions de notre endettement sont beaucoup moins favorables que le Maire veut bien l’annoncer puisque 56 % au moins des emprunts de la collectivité sont réalisés avec des taux d’intérêt supérieurs à 4%, ce qui est beaucoup compte tenu de la période favorable traversée. D’ailleurs, le poids des intérêts croit de 5,35% de 2007 à 2008. 

Pour 2009, la Municipalité fait le choix de creuser la dette : 

  • déjà, au budget primitif de 2008,  il était prévu de recourir à l'emprunt à hauteur de 6 millions d'euros. Ce montant était supérieur aux remboursements de l'année si bien que malgré des taux d’intérêt faibles pendant de nombreux mois de 2008, l'endettement fin 2008 a encore été augmenté!
  • l’endettement de la Ville est désormais proche de 54 millions d’euros, avec une augmentation de 1,3 millions d’euros en 2009.
  • l’annuité de remboursement augmente en 2009 de 585 000 €, soit près de 8,5 %.
  • si l’on calcule la dette par habitant depuis l’arrivée de la Droite aux affaires, la hausse est supérieure à 20 %, avec un endettement qui passe de 1076 € en 2001 à 1300 € par habitant à ce jour.
  • notre endettement est désormais très important et nous place parmi les collectivités à risque, les moins bien traitées par les organismes prêteurs. 

dimanche 22 février 2009

TRIBUNE : IL FAUT BATTRE LE FER TANT QU’IL EST CHAUD par Jean Aigoin

Sarkozy nous propose, pour pallier les effets de la crise, de construire une centrale nucléaire ! Et il va avoir des adeptes: il y a peu, nous avons frôlé la panne, et tout le monde sait que nous ne pouvons nous passer d’électricité, alors ... il faut produire et consommer ! Continuer la course sans fin. Voire ...

Les pointes de consommation proviennent du chauffage électrique et l’on continue d’encourager ce mode malgré les belles promesses de Borloo et le «  Grenelle de l’environnement  ». A Montluçon, aux Rives du Cher, 135 logements viennent de se construire, subventionnées par les réductions d’impôt, avec chauffage électrique alors qu’il était très commode d’utiliser la géothermie. La géothermie préserve la planète mais a un défaut: le forage, coûteux, ne s’amortit que sur une longue période. Il faut pénaliser le chauffage électrique et subventionner le forage de la géothermie. 

Sarkozy veut supprimer la taxe professionnelle. Il faut se garder de dire cadeau aux entreprises alors qu’en 2002 nous avions envisagé de supprimer ces impôts locaux obsolètes qui freinent l’embauche. Par contre, nous devons affirmer que c’est immédiatement qu’il faut des mesures efficaces. Les impôts doivent être progressifs et porter sur les revenus, les profits, les produits de luxe et les pollutions.

La révélation de profits exorbitants, de spéculations stupéfiantes a littéralement écoeuré nos concitoyens. Il nous faut montrer qu’une autre pratique est possible et dénoncer la collusion de la droite et des financiers qui jouent avec l’outil de travail des salariés. Qu’une banque rassemble les économies de chacun et prête à ceux qui veulent investir dans un appartement, une maison ou une entreprise, quoi de plus normal, mais la vente à terme, la vente et le rachat d’actions dans une même journée parfois, provoque un jeu de yoyo qui déstabilise les entreprises. Il faut, pour les européennes, proposer de pénaliser, voire d’interdire, les ventes à terme à la Bourse, d’imposer un délai entre la vente et l’achat d’actions.

Ce ne fera pas tout, mais ce sera un commencement de moralisation qui doit permettre de distinguer ceux qui causent et ceux qui veulent vraiment agir. 

samedi 21 février 2009

Pour un véritable plan de relance


Alors que la France s’enfonce dans une crise profonde, le gouvernement minimise de manière irresponsable la crise pour ne proposer au final qu’une aide maximum de 2,6 milliards d’euros supplémentaires. 

Les mesures proposées par le Président : suppression de deux tiers pour la première tranche d’imposition, indemnisation renforcée du chômage, aide spécifique sous forme de chèque emploi-service, versement d’une prime aux bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire, création d’un fonds d’investissement social pour la formation des salariés en difficultés, n’apportent pas une réponse à la hauteur de la crise. 

Ils permettent d’accompagner les licenciements, mais ne représentent en aucun cas des mesures susceptibles de relancer l’activité. Concernant la suppression des deux derniers tiers pour les 4 millions de contribuables assujettis à la première tranche d’imposition, c’est une mesure largement insuffisante. Elle n’apportera, en fonction du nombre de part, qu’environ 100 euros en moyenne par tiers supprimé. C’est donc une mesure qui concerne peu de salariés, et pour des montants faibles. Par comparaison, la proposition du PS d’augmenter immédiatement la PPE de 500 euros concernerait 9 millions de salariés. 

L’accent mis sur la « protection et la justice », à la place de la relance du pouvoir d’achat, montre bien la vision de la crise du Président et du gouvernement : c’est une crise venue de l’extérieur, contre laquelle il est difficile de riposter, cependant, compte tenu de ses répercussions sur l’emploi, il est de la responsabilité du gouvernement de protéger les victimes. 

Le Parti socialiste dénonce une telle vision. La France a connu un recul du pouvoir d’achat des salariés qui s’est soldé par un recul de la consommation avant la crise financière de septembre. Le PIB a reculé dès le second trimestre, donc avant la crise… 

Pour lutter contre cette crise, le plan de relance doit être massif et équilibré, en s’appuyant sur l’investissement réalisable à court terme et sur la consommation : il doit marcher sur ses deux jambes et ne pas se contenter de proposer des mesures d’accompagnement des salariés victimes de la crise, même si ces dernières sont nécessaires. Seule la relance de la croissance, qui passe par la relance de la consommation et de l’investissement sur le court terme, permettra de lutter contre le chômage et de relancer une dynamique de créations d’emplois. 

Le financement de ce plan doit être fait de façon juste et efficace, ce qui passe par la suppression de la loi TEPA, dispositif injuste et contreproductif, qui bénéficie surtout aux ménages les plus aisés. La défiscalisation des heures supplémentaires est un véritable facteur de destructions d’emplois en cette période de crise et doit être immédiatement suspendue. 

vendredi 13 février 2009

De la rentabilité médicale à la médecine au rabais, il n’y a qu’un pas !


 Madame Bachelot s’échine à faire croire que sa réforme du système de santé recueille un large consensus parlementaire. Dès l’entrée dans l’examen du projet, cette affirmation a volé en éclat. Les députés socialistes, radicaux, citoyens demandent que la loi garantisse noir sur blanc l’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire et pour tous les Français. On sait que dans la réalité d’aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le gouvernement et sa majorité refusent d’en débattre. Ils ont dit non aux propositions pour assurer l’accès à des soins de proximité dans le cadre d’un service public. Seule compte désormais la rentabilité. Pis, leur projet de loi détricote le service public hospitalier en permettant aux cliniques privées de choisir, à la carte les missions de service public qu’elles assumeront : Mme Bachelot a reconnu que ce choix était au coeur de la philosophie de son projet. En clair, il donne le droit aux cliniques privées de refuser la permanence des soins ou la prise en charge des malades les plus pauvres. C’est l’institutionnalisation de cette médecine inégalitaire qui nous heurte et que nous allons combattre durant tout ce débat. De la rentabilité médicale à la médecine au rabais, il n’y a qu’un pas.

jeudi 12 février 2009

Quelques vacances


Le blog va s'absenter pour une dizaine de jours pour reprendre ensuite de plus belle!
A bientôt.

mercredi 11 février 2009

Encore un mauvais coup contre les chômeurs

La suppression de l'allocation de fin de formation est révélatrice de la rupture entre les discours et les actes du gouvernement. Cette allocation permettait aux demandeurs d'emploi de continuer à être indemnisés au-delà de leurs droits à l'assurance chômage jusqu'au terme de la formation prescrite par l'ANPE. Or, l'article 188 de la loi de finance pour 2009 supprime cette allocation et les 150 millions d'euros nécessaires à son financement.

En pleine crise économique, au moment où le chômage explose, cette décision est tout simplement scandaleuse. Les 22000 demandeurs d'emplois qui bénéficient en moyenne chaque année de cette possibilité d'accéder à une formation se trouvent aujourd'hui privés de cette chance d'accéder à un emploi qualifié. Cette décision est d'autant plus inadmissible que ces formations étaient validées par l'ANPE pour répondre aux besoins de professions en tension notamment la profession d'infirmier.

Le Parti socialiste demande au gouvernement de revenir en urgence sur cette suppression et au contraire d'abonder les crédits nécessaires pour renforcer les possibilités d'accès à ces formations qualifiantes pour les demandeurs d'emploi.

mardi 10 février 2009

Droit de grève

Visionnez l'interview d'Alain VIDALIES sur le rapport Mariton qui vise à limiter le droit de grève:

Tempête sur Montluçon

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Chaque jour, les effets de la crise se font ressentir sur les entreprises de notre bassin, détruisant les familles et les hommes, alors que les privilégiés restent à l’abri du bouclier fiscal.

Cette crise est le révélateur de la faillite d’un système global, et localement, de trente années de politiques d’accompagnement de la désindustrialisation. Notre bassin a raté sa reconversion. 

A notre niveau local, il ne faut pas se contenter d’invoquer la crise, il est nécessaire et possible d’agir.

 Ø      Nous exprimons notre totale solidarité avec les salariés touchés : Brealu, Diamecans, Forecreu et tant d’autres. Nous étions à leurs côtés lors de la manifestation du 29 janvier, et il est nécessaire, aux côtés des syndicats, de maintenir le mouvement social mobilisé.

Ø      Nous avons demandé que chaque commission muncipale, chaque organisme para municipal établisse un diagnostic précis des conséquences de cette crise, pour mettre en œuvre des solutions de soutien à court terme pour nos concitoyens nouvellement en difficulté et qui échappent aux mesures traditionnelles d’accompagnement social.

 Ø      Il est urgent d’établir des politiques nouvelles pour le moyen terme, avec un investissement massif dans les économies d'énergie, les transports propres, les énergies renouvelables, afin de diminuer la facture de chauffage et de déplacement des montluçonnais et de créer des emplois locaux.

 Ø      Il est urgent de voir la réalité en face, de réorienter les investissements vers la priorité d’aujourd’hui et de demain : créer de nouvelles activités dans des secteurs à l’abri des aléas de la mondialisation et  attirer de nouvelles populations.

dimanche 8 février 2009

Voeux à Commentry


Avec leur invitation, les socialistes commentryens ont cloturé la série des voeux de nouvelle année.
L'occasion, pour le secrétaire de section Jean-Pierre Scaramozzino et pour Roger Durin au nom des élus, de montrer leur détermination à reconstruire une alternative à gauche pour les prochaines échéances à Commentry.

samedi 7 février 2009

L'incroyable taxe sur le droit de grève

La seule réponse qu'a trouvée l'UMP au mouvement social du 29 janvier est une nouvelle restriction du droit de grève. Suivant l'appel de son porte-parole M. Lefèvre de "taper les grévistes à la caisse", le rapport Mariton préconise d'augmenter les retenues financières des salariés grévistes, sans rapport avec le nombre d'heures de grève effectives. 
Ce dispositif que le groupe UMP souhaite encore durcir n'est rien d'autre que la création d'une taxe sur le droit de grève qui vise à empêcher les salariés d'exercer un droit essentiel garanti par la Constitution. Nous demandons au président de la République de renoncer à ce projet qui aura pour seul effet de bloquer le dialogue social et d'enfoncer le pays dans une logique d'affrontement.

vendredi 6 février 2009

Face à la crise : Encore des effets d’annonces


Une nouvelle fois hier soir, une intervention du Président de la République s’est limitée à des effets d’annonce qui n’ont pas réussi à masquer ses hésitations et ses incohérences.
Aucune nouvelle mesure n’a été annoncée, sauf la suppression de la taxe professionnelle en 2010, sans compensation définie ni même envisagée, ce qui ne manquera pas d’accentuer encore les difficultés de collectivités territoriales. 
Le Président de la République, sans surprise, a annoncé qu’il poursuivrait sur la même voie. Ainsi, le monde change sous nos yeux, il l’a lui-même reconnu, mais rien ne saurait le faire dévier de sa politique. Il a rejeté toute tentative de relance par la consommation et nié les problèmes de pouvoir d’achat des Français. Ainsi, la crise serait une crise de confiance venue de l’étranger. Pourtant la France était déjà affaiblie par les politiques gouvernementales engagées bien avant le déclenchement de la crise financière.
Face aux difficultés des Français, aucune décision n’a été prise et tout est renvoyé à la discussion entre partenaires sociaux, le 18 février.
Nicolas Sarkozy s’est contenté de recycler les mesures déjà annoncées (projets d’investissement, convention UNEDIC…). Concernant l’indemnisation du chômage, aucune somme n’a été évoquée ; pour les salariés SMICARDS, aucune mesure claire.
Entêté, acharné jusqu’à l’incohérence, Nicolas Sarkozy est ce soir un président sans voix, sans proposition. Le décalage entre lui et les attentes des Français a sauté aux yeux. Pendant ce temps là, la crise s’accentue et la France perd du temps.

jeudi 5 février 2009

Nos chers Ministres !

"Quand Serge Lepeltier, maire radical valoisien de Bourges, dézingue un adversaire, fut-il de son propre camp, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il vient de le démontrer à propos d’Hervé Novelli, candidat, tout comme lui, à la candidature UMP pour les prochaines régionales du Centre. L’édile berruyer accuse son homologue, par ailleurs secrétaire d’état chargé du commerce, de l’artisanat, des Pme, du tourisme et des services, de mener une campagne interne qualifiée de «mascarade» dont il ne veut pas être «le jouet». Lepeltier, ancien ministre de l’écologie du gouvernement Raffarin, a expliqué au cours d’une conférence de presse à Orléans, comment, selon lui, Novelli utiliserait ses fonctions ministérielles à des fins peu avouables: «Je note une surimplication du ministre dans notre région. Le 16 février, par exemple, il sera à Blois (ès qualité) et le soir, il sera présent dans la même ville à l’occasion d’une réunion pour les primaires». Et Serge Lepeltier qualifie l'attitude du ministre de «détournement des fonctions ministérielles» (Libération)

Celà ne peut bien sûr pas arriver dans notre Région !

mercredi 4 février 2009

Plan de relance: rien pour Montluçon !

Si l'on en croit les éléments parus dans la presse, quelques maigres subsides seront accordés à des projets routiers dans l'est du département, mais rien n'est prévu pour Montluçon !
On comprend mieux pourquoi le Préfet refuse de répondre aux interpellations du Député Bernard Lesterlin qui lui demande de préciser le détail de l'intervention de l'Etat pour notre territoire, l'un des plus touché de la Région par la crise économique et sociale.
Esbroufe !

mardi 3 février 2009

Les 1000 projets : beaucoup d’esbroufe pour peu d’effet

Le Premier Ministre a annoncé, dans le cadre d’un comité interministériel pour l’aménagement et le développement du territoire exceptionnel, les 1000 projets du plan de relance, présenté par le Président de la République le 4 décembre.

Le Parti socialiste n’a pas critiqué la volonté du gouvernement d’accélérer les grands projets d’aménagement du territoire.

Cependant, au vu des annonces effectuées, la présentation du Premier Ministre s’apparente plutôt à un énième effet de communication. L’impact sur la croissance en 2009 des projets annoncés sera extrêmement faible. Pour la plupart, ces projets étaient déjà prévus. L’Etat ne fait donc qu’honorer des engagements pris précédemment, fait du neuf avec du vieux, ce qui est largement insuffisant pour relancer la croissance.

De plus, comme l’a déjà signalé le Parti socialiste, pour la plupart, les mises en chantier ne débuteront qu’en 2010 voire 2011, et il est donc faux de dire qu’elles auront un effet important sur l’activité en 2009. Ce sont des investissements nouveaux et à effets immédiats qui doivent être mis en place, notamment dans les hôpitaux et pour le logement social, comme l’a proposé le Parti socialiste dans son contre-plan de relance (construction de 300 000 logements sociaux, rénovation des bâtiments hospitaliers, investissements en matériel…).

Le Parti socialiste condamne l’absence de tout « pacte de relance» avec les collectivités locales qui effectuent pourtant près de 75 % de l’investissement public. Les annonces les concernant sont soit factices, comme la restitution des 2,5 milliards d’euros que l’État devait aux collectivités territoriales, soit insuffisantes, comme l’augmentation du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, mesure qui compense à peine les sous-budgétisations prévues dans la loi de finances initiale pour 2009.

Enfin, le Parti socialiste rappelle que pour être efficace, compte tenu de la nature de la crise, le plan de relance doit marcher sur ses deux jambes : l’investissement, notamment public via les collectivités territoriales, et le pouvoir d’achat : revalorisation immédiate de 3% du Smic, aide immédiate de 500 euros aux bénéficiaires de la PPE et des minima sociaux, baisse de 1 point du taux normal de TVA…

lundi 2 février 2009

Voeux du PS à Désertines

Sympathique invitation de Jean-Paul Miclet et des socialistes biachets à la présentation des voeux de leur section.

L'occasion  de revenir sur la crise et le mouvement social, et d'évoquer les inquiétudes sur les libertés républicaines bafouées par le régime sarkozyste.

dimanche 1 février 2009

Lettre à l'ex-Prefet de la Manche ou éloge de la liberté de siffler

Monsieur le Préfet,

Je n’ai aucune peine à imaginer votre consternation ce soir devant tant d’injustice. Avez-vous eu seulement droit à une explication ? à un « casse toi pauv’con » peut être? je m’interroge : Christian Clavier ou un autre ami du Président aurait-il été de quelque manière gêné par les huées des enseignants de Saint Lô ?

Vous devez regarder avec tristesse et désolation cette République que vous avez servie. Je vous comprends si bien, elle ne ressemble plus guère à celle que nous aimons.

En êtes vous vraiment étonné ? j’en doute, mais votre devoir de réserve vous oblige depuis bien longtemps à ne pas commenter les abus de langage et les amalgames d’un Président assimilant jeunes des banlieues et racailles, immigration et égorgement des moutons, promotion de l’égalité et prévention de la délinquance...

Ne pas commenter non plus le soutien affiché aux statistiques ethniques à usage policier ou encore le très vichyste fichier Edwige

Ne pas commenter enfin ces propos nauséabonds tenus à Michel Onfray sur les explications génétiques de la pédophilie et du suicide des jeunes...

« La France tu l’aimes ou tu la quittes » ! Voilà qu’on vous oblige aujourd’hui à quitter celle de Nicolas Sarkozy, n’en soyez pas désolé, il est parfois préférable de ne pas être, sans mauvais jeu de mot, du côté du manche.

Car, monsieur le Préfet, quelle politique servez vous depuis plus d’un an ? une politique réactionnaire, liberticide et profondément anti-humaniste, qui n’est l’héritage ni du gaullisme, ni du christianisme social, ni de l’humanisme libéral.

Songez-y, songez à cette obsession ethnique, à cette approche très « racialiste » de la politique de l’immigration. Une politique de restriction des droits des étrangers, de reniement du droit d’asile, de durcissement des conditions du regroupement familial, qui n’hésite pas à recourir aux tests ADN et à dire son intention de mettre en place des quotas par origine géographique. Une politique fondée sur la suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers, sur un productivisme insensé des reconduites à la frontière. Et dire que Messieurs Hortefeux et Besson auraient voté Barack Obama…

Non, Monsieur le Préfet, ne regrettez rien !

Voyez le tour qu’est en train de prendre notre justice !

Aux attaques directes et habituelles de Nicolas Sarkozy contre l’institution, accusée de ne pas faire son travail et de trahir le peuple, a succédé un travail de sape et la promotion d’une justice du fait divers, de l’émotion, une justice rendue au nom des victimes et non plus au nom du peuple français, bref une justice qui venge… avec ses peines planchers, cette justice automatique à l’américaine, avec sa rétention de sûreté, véritable politique de prévention de la récidive par l’arbitraire, avec la suppression du juge d’instruction, avec la remise en cause de l’irresponsabilité pénale des malades mentaux ou de la majorité pénale à 16 ans…mais aussi, c’est vrai, pour les amis, la dépénalisation du droit des affaires !

Non, vraiment, monsieur le Préfet, ne regrettez rien !

Ne regrettez pas cette « caporalisation de la mémoire » et ce curieux regard du Président sur notre histoire, des bienfaits de la colonisation à cette France rêvée qui n'aurait « pas commis de crime contre l'humanité, ni cédé à la passion totalitaire ». Sans aucun doute la France n'a-t-elle pas à rougir de son histoire, mais à force de relire notre histoire sans honte, on fini par s'arranger avec la vérité. Or l'honneur de la République, c'est de regarder son passé tel qu'il a été.

Vous, Monsieur le Préfet, qui avez inscrit vos pas dans ceux de Jean Moulin et d’Erignac, ne regrettez rien !

Profitez en pour vous démarquer de cette conception de la laïcité « positive », une laïcité qui prend en réalité parti pour ceux qui croient contre ceux qui ne croient pas, qui prend parti pour les curés plutôt que pour les hussards noirs de la République, en prétendant qu’il n’est d’autre espérance que spirituelle, alors qu’au contraire la laïcité c’est d’abord la neutralité, l'égale liberté de conscience, le libre exercice du culte quelque soit la confession. Une laïcité si positive qu’elle ouvre discrètement la porte à la reconnaissance des sectes comme « des mouvements spirituels nouveaux » pour reprendre les mots exacts de celui qui n’était que candidat à l’Elysée lorsqu’il publia son ouvrage La république, les religions, l’espérance… Tout un programme…

Et que dire, monsieur le Préfet de notre diplomatie, celle d’un « vieux pays d’un vieux continent » ?

Voyez comme la diplomatie de la cécité a pris le pas sur la diplomatie des droits de l’homme, on visite nos vieux complices comme Omar Bongo au pouvoir depuis 1967. On accueille nos nouveaux amis comme Kadhafi, on baisse les yeux devant les puissants russes ou chinois… On s’aligne sur W. BUSCH, au point d’envisager de rejoindre le commandement intégré de l’OTAN ou de renforcer notre engagement militaire en Afghanistan sans consulter la représentation nationale…

Enfin on plaide pour le partenariat avec l’Afrique, mais on joue les Tintin au Congo en déclarant à Dakar : « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire (…). Jamais il ne s'élance vers l'avenir (…) Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. (…) Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. » Consternant, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme dirait « raciste » !

Que dire pour finir, monsieur le Préfet de cette mise au pas des médias, du limogeage d’Alain Genestar à la nomination par le Président de la République du dirigeant de France télévision. Que dire de ce grand bond en arrière ! du retour de Pimprenelle et Nicolas (Sarkozy) tous les soirs à l’ORTF pour nous endormir !

Que dire de la remise en cause du comité national d’éthique ? du droit de grève ? du droit d’amendement des parlementaires ?

Et tout cela invariablement au nom du pragmatisme ! Mais le pragmatisme érigé en idéologie, ce n’est rien d’autre que le renoncement aux valeurs.

Monsieur le Préfet que pouvez vous regretter ?

Quelques sifflets à l’adresse d’un nouveau Bonaparte, à l’adresse d’un « troisième en pire », vous auront coûté votre poste. Goethe préférait « une petite injustice à un grand désordre », Nicolas Sarkozy aura préféré une grande injustice à un petit désordre, mais au fond il n’y a que les petits hommes pour craindre les petits cris.


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