mercredi 24 décembre 2008

Que tous nos vœux vous accompagnent pour 2009

Les socialistes montluçonnais présentent à toutes et tous leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Que les combats que nous aurons à mener en 2009 soient victorieux et bénéfiques à toutes et tous de par le monde.

Cette pensée de Léon BLUM, que notre empereur Sarko 1er et son chambellan devraient méditer, tant hélas elle est d'actualité :

"Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté doit commencer par leur garantir l'existence"

mardi 23 décembre 2008

Soutien aux lycéens

Nous avons rencontré des lycéens, et nous avons noté sans surprise leur sérieux et leur envie de travailler.

Quand Nicolas Sarkozy dit que c'est la Gauche qui met la pagaille, force est de constater, qu’avec son Gouvernement, c’est lui le responsable de la pagaille dans les lycées.

Les lycéens font une analyse très pointue du sens de la réforme, de la suppression par exemple de l'apprentissage de l'économie... comme s'il fallait empêcher les jeunes de réfléchir, et ne faire plus que de la gestion !

Pourquoi réduire à la portion congrue toutes les sciences humaines, tel que l'envisageait Monsieur Darcos ?

Pourquoi Monsieur Duglery et sa majorité de droite ont-ils refusé de voter la motion de soutien aux lycéens qui leur était soumise lors du dernier Conseil Municipal ?

Les lycéens sont parfaitement conscients du fait que le lycée est là aussi pour former des citoyens, pour l'apprentissage de leurs libertés, leurs capacités de jugement...

Leur révolte est aussi une revendication de respect.

dimanche 21 décembre 2008

Tous dans la rue le 29 janvier 2009

La crise économique touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus.
Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes.
Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.
C’est pourquoi, les organisations syndicales appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

Les socialistes seront partie prenante de ces manifestations et appellent tous les citoyens à y participer.

Fusion ANPE-UNEDIC : précipitation, confusion et régression

La fusion envisagée se résume à un démantèlement du service public de l’emploi et à un recul de la qualité de l’accompagnement des demandeurs d’emplois.
La fusion, telle qu’elle est dictée par l’État, ignore la spécificité des métiers (placement et accompagnement pour l’ANPE, indemnisation pour l’ASSEDIC) et remet en cause les missions de service public en déqualifiant les personnels et en dégradant leurs conditions de travail.

Plus grave sont les conséquences sur le traitement des dossiers des chômeurs et l’accompagnement dont ils ont besoin. La systématisation des plates-formes téléphoniques créera des inégalités de traitement entre zones géographiques, et la réduction des sites recevant le public contraindra les demandeurs d’emplois à des déplacements plus longs et plus fréquents.
Nous constatons d’ores et déjà les dégâts qui accompagnent la logique de cette fusion. Aujourd’hui, plus de 100.000 dossiers sont en souffrance avec des retards de paiement inacceptables, alors même que la nouvelle structure doit assimiler les 300.000 seniors jusqu’ici dispensés de recherche d’emploi, et les 600.000 bénéficiaires du RSA, en pleine crise économique et sociale.
Pour le Parti socialiste, une véritable réforme du service public de l’emploi, garante de l’unité et de l’égalité des salariés, est nécessaire. Celle-ci ne pourra être conduite indépendamment de celles de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et sans l’association étroite des collectivités locales et de l’AFPA.

Il est encore temps de retirer le projet de fusion ANPE-UNEDIC et de reprendre la concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.

L’Allier doit bénéficier du plan de relance

Le Président de la République a annoncé un plan de relance de l’économie française. Quatre milliards d’euros seront consacrés aux infrastructures pour des projets de réalisation rapide, créateurs d’emplois et porteurs d’avenir.

Lors de son déplacement dans notre département en février dernier, il a pu mesurer les besoins de modernisation du réseau de transport et notamment la mise à deux fois deux voies de nos axes routiers.

L’ensemble des élus de l’Allier et les intervenants économiques demandent que ce retard soit comblé à brève échéance, tant la dangerosité de ces axes est importante et tant est grande la nécessité de desservir un potentiel de 115 000 emplois dans le département.

Les priorités routières sont les suivantes :

  • Mettre à deux fois deux voies la RCEA dans toute la traversée du département.
  • Mettre à deux fois deux voies la RN 7.
  • Prolonger l’A 719 de Gannat à Bellerive-sur-Allier pour relier enfin Vichy au réseau autoroutier.

S’agissant des liaisons ferroviaires, la réalisation de l’axe TGV Paris- Clermont Ferrand- Lyon via l’Allier constitue un projet structurant, cohérent avec le Grenelle de l’Environnement, et indispensable compte tenu de la saturation de l’axe existant Paris-Lyon.

Enfin, les travaux de régénération du réseau ferré existant, très dégradé en Auvergne et singulièrement dans l’Allier, peuvent (et doivent) être lancés sans délais. De même que l’électrification de la ligne Montluçon – Vierzon.

Les socialistes demandent que ces priorités soient retenues dans le plan de relance.

Contre le travail du dimanche

Le Président de la République veut forcer l’adoption d’une loi généralisant le travail le dimanche.

Ce serait une erreur économique, un danger social et une faute politique préjudiciable à la cohésion de notre société. L’interdiction de travailler le dimanche est déjà assortie de nombreuses exceptions, qui répondent largement aux besoins des entreprises, notamment dans l’industrie et le commerce.

Étendre massivement les autorisations d’ouverture des magasins et usines le dimanche serait d’abord lourd de menaces pour le monde du travail.Le libre consentement à une telle organisation du travail serait impossible à vérifier, les éventuels chantages à l’emploi réduisant à néant toute liberté de choix des salariés, notamment au moment de l’embauche. Des milliers de salariés seraient donc contraints à travailler le dimanche. Cela entraînerait également une rupture d’égalité entre entreprises, notamment dans le commerce. Seules les grandes enseignes auraient les moyens financiers et humains de faire travailler ainsi leurs salariés, ce qui créerait une situation de concurrence déloyale très défavorable aux petits commerçants et aux artisans. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui seraient ainsi menacés dans le petit commerce.

Enfin, nous réaffirmons notre attachement au principe d’une journée de repos hebdomadaire commune à un maximum de salariés de ce pays. Il en va de la conciliation de la vie professionnelle avec la vie personnelle, familiale, culturelle, et du dynamisme de nos associations locales. Nous refusons une société du tout-marchand, sept jours sur sept, 365 jours par an.

vendredi 19 décembre 2008

Les associations taxées à leur tour

Pour nous, la vie associative est une richesse, une chance pour notre Ville, celle de voir des femmes et des hommes de tous âges et de tous horizons se réunir pour œuvrer dans une direction commune.

Pour l’UMP et la majorité municipale, la vie associative est une charge financière, qu’il convient de diminuer par tous les moyens.

Dès le 1er janvier, les associations, malgré notre opposition énergique au Conseil Municipal, se verront facturer les frais de livraisons du matériel municipal mis à disposition.

Ce sont des sommes modiques certes (28,54 euros par heure), mais c’est une remise en cause des associations comme partenaires privilégiés de la Collectivité.

Les associations sont désormais considérées comme des clients qui doivent mettre la main à la poche.

La droite met en avant la nécessité de « responsabiliser » les associations : cela nous rappelle le discours sur la « responsabilisation des malades » lors de la création des franchises médicales !

C'est donc une décision idéologique prise par le maire et assumée en tant que tel.

jeudi 18 décembre 2008

Invitation aux voeux des socialistes de la 2ème circonscription

Jean-Pierre SCARAMOZZINO

et les militants de la section de Commentry,

Jean-Paul MICLET

et les militants de la section de Désertines,

Pierre BOURDIER

et les militants de la section de Domérat,

Claude BOURDUT

et les militants de la section d'Huriel,

Frédéric KOTT

et les militants de la section de Montluçon,

Guy BÉCAMEL

et les militants de la section de Prémilhat.

Les élus socialistes

vous invitent aux vœux des socialistes de la seconde circonscription de l’Allier

Lundi 19 Janvier 2009 à 18h00

au Centre Albert Poncet (salle de Liège)

Boulevard Victor Hugo

à DOMÉRAT

René SOUCHON, Président du Conseil Régional d'Auvergne,
sera notre invité d'honneur

La liberté, l’égalité et le respect des autres – ou le refus des exclusions – qu’on nomme aussi fraternité, n’ont pas fini d’entretenir l’espérance des hommes.

François Mitterrand

Conseil Municipal du 18 décembre

Malgré un ordre du jour chargé avec 75 délibérations, nous devrions toutes les voter à l’exception de la décision modificative (budget) et de la privatisation de l’abattoir,.

Non pas que nous soyons touchés par une quelconque « Grâce » à l’approche des Fêtes de fin d’année, mais il s’agit de délibérations essentiellement techniques et qui n’appellent guère de commentaires.

Mais même si nous allons pratiquement tout voter, même si nous restons totalement sereins et constructifs alors que resurgissent en ville les tracts anonymes, nous restons des opposants déterminés.

Nous sommes en désaccord sur la manière de Monsieur Duglery de gérer la dette et les déficits comme celui du Centre Hospitalier.

Nous sommes en désaccord sur la manière de Monsieur Duglery d’augmenter les tarifs des services publics en pénalisant les plus fragiles de nos concitoyens.

Nous sommes en désaccord sur la manière de Monsieur Duglery d’ignorer la baisse de pouvoir d’achat des ménages.

Nous sommes en désaccord sur la manière de Monsieur Duglery de tourner le dos à la tradition de solidarité qui a toujours rassemblé les Montluçonnais.

Nous sommes en désaccord sur les choix de Monsieur Duglery en matière d’urbanisme et sur sa façon de minéraliser notre ville.

Nous ne souhaitons pas un affrontement permanent contraire à l’intérêt général, nous ne voulons pas que cette salle du Conseil se transforme en une arène politique.

Mais il faut de temps en temps rappeler nos différences fondamentales.

jeudi 11 décembre 2008

60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme

En 1948, « l'avènement d'un monde où les êtres humains (…) seront libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme ».

Combattons sans relâche toutes les formes d’emprisonnement des consciences, des idées et des corps.

Ce combat commence aussi ici, en France : contre les fichages généralisés, contre la violation des droits des migrants, contre les pratiques policières douteuses, contre les procédures de justice expéditives, contre la détection des risques délinquance dès l’âge de trois ans, emprisonnement dès l’âge de 12 ans, etc.
Ce que veut la droite, c’est préparer les esprits à toujours plus de répression.

La vigilance démocratique pour défendre les droits et les libertés est plus que jamais nécessaire.

Trouvons une alternative à la rigueur qui s'annonce !

Comment ne pas évoquer les nuages sombres qui s’accumulent, l’austérité et la récession qui s’annoncent :
  • Forecreu qui licencie le quart de ses salariés.
  • Chômage partiel chez Amis et Bréalu, avec de fortes inquiétudes pour l’avenir.
  • Sagem et Dunlop qui mettent un terme aux contrats des intérimaires.
  • Fermeture annoncée du site de Siemens Building Technologies de Saint-Victor pour avril 2009.
  • Les PME en difficulté, les commerçants face à la clientèle frappée par la baisse du pouvoir d’achat.
L’accès au crédit et les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour les ménages pour lesquels rien n’est fait. Les privilégiés restent bien à l’abri du bouclier fiscal. Quant aux « petits », ce sont eux qui trinquent le plus avec l’augmentation des tarifs des services publics.
Il est urgent de mettre en place de nouvelles mesures de solidarité, de créer de nouvelles activités dans des secteurs à l’abri des aléas de la mondialisation et orientés vers le développement durable.

Notre groupe souhaite à tous les Montluçonnais d’excellentes fêtes de fin d’année.

Claudy Aubert Dassé (Les Verts), Isabelle Bruny, Juliette Werth, Frédéric Kott (PS), Abdou Diallo (PRG)

dimanche 7 décembre 2008

Qui trempe sa plume dans l'encre des caniveaux ?

Rappelons-nous Gringoire, ce journal d'extrême-droite créé en 1928, qui a basculé du côté des ligues factieuses en 1934, et s'en est pris aux ministres du Front Populaire jusqu'à aboutir au suicide de Roger Salengro, Ministre de l'intérieur du Front Populaire qui sera remplacé à ce poste par Marx Dormoy.
Les inspirateurs de Gringoire seraient-ils de retour ? En tout cas, un 4 pages de "L'Agglomération en marche" est depuis peu distribué dans nos boîtes à lettres, 4 pages qui prolonge les attaques continues et mensongères distillées dans Montluçon Notre Ville contre le Député Bernard Lesterlin.
Bien entendu, nous laisserons le caniveau à leurs auteurs, ce n'est pas notre conception du débat politique.

samedi 6 décembre 2008

La Solidarité est un des piliers du pacte républicain !

Transports en commun : le prix du ticket vendu à l'unité reste inchangé.
Mais pour l'essentiel: + 20 % pour les abonnements scolaires, + 16 % pour les abonnements adultes, + 11 % pour les abonnements 18-26 ans.
Les prix des abonnements avaient bénéficié d'une baisse importante, en particulier en 2007, mais la période électorale est terminée !
Nous ne pouvons accepter de telles augmentations qui frapppent les " clientèles captives ", c'est-à-dire celles et ceux qui n'ont aucune solution alternative aux transports en communs.
Cette augmentation est injuste socialement, méconnaît totalement les difficultés des familles, et est de nature à fragiliser encore plus la fréquentation du réseau qui a diminué de 50% en 15 ans.
La droite, majoritaire, a voté pour, la gauche a voté contre.
Nous avons demandé, sans être entendus, que d'autres moyens de financement soient étudiés, afin de ne pas faire porter l'effort sur les seuls utilisateurs du réseau de transports en commun.
Montluçon n'est plus hélas une ville solidaire.

Encore la dette, toujours la dette !

Le Conseil d'Agglomération a voté en 3 mois des crédits à hauteur de 265 000 euros pour faire face à l'augmentation des intérêts de la dette. Plus d'un million et demi de francs uniquement pour les intérêts !
Toutes les collectivités, de gauche comme de droite, sont confrontées à l'augmentation des taux d'intérêt.
Toutes mettent en place des mesures adaptées pour faire face aux difficultés présentes et à venir.
Sauf à Montluçon : Monsieur Duglery continue à dire et à faire comme si tout allait bien alors que la situation financière de l'agglomération se tend chaque jour !
Il préfère augmenter les tarifs des services publics.

Souvenons-nous du drame de AZF à Toulouse en 2001...

L'aménagement des abords du futur conservatoire a été présenté au dernier Conseil Communautaire.
Cet équipement est on le sait situé dans la zone concernée par un éventuel accident industriel majeur du fait de la présence de l'usine chimique All'Chem, classée " SEVESO II Haut risque ".
Un Plan Particulier d'Intervention (PPI), conformément à la Loi Bachelot de juillet 2003, a été établi par l'Etat et doit être réactualisé pour la fin de l'année 2008.
A ma demande, le Président de l'Agglomération s'est engagé à transmettre ce " PPI " réactualisé aux élus dans les meilleurs délais.
Force est de constater le manque de transparence sur les risques d'implantation d'un établissement accueillant du public dans cette zone.
Dossier à suivre, sans polémiquer, mais avec toute la rigueur et la détermination nécessaires.
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